Ce soir nous sommes invités à dîner chez Jean-Pierre (le directeur du labo pour les infidèles) ainsi qu’un autre P.I. (principal investigator), nouvellement arrivé. Pour nous l’occasion de savourer un délicieux dîner français et de découvrir une autre facette du monde de la recherche. Françoise, la femme de Jean-Pierre étant également directrice d’un laboratoire juste à côté, nous avons pu écouter le récit des aventures d’un chercheur.
Cela m’a confirmé dans l’idée qu’être chercheur est un moyen fabuleux pour voyager dans le monde entier. Pour découvrir d’autres pays, échanger avec tout le monde. Il y a bien sûr les séminaires, les conférences, mais aussi les échanges d’étudiants, les projets en parallèle dans différents pays… Nous avons donc eu le droit au récit romancé d’épopées en Amérique du Sud, en Russie, et même le détail de la lutte entre JP et un macaque sud africain. Le bougre étant assez agile pour aller chercher les lunettes du boss et, dans un combat d’intimidation, les plier en 8 en regardant la tête haute Jean-Pierre désemparé devant tant de cruauté. Cela a changé la vision du monde de mon cher professeur, qui en a conclu que la méchanceté n’était pas le propre de l’homme.
Nous avons également pu apprécier leur vision d’un laboratoire et du management. Comment gérer le recrutement, comment gérer un licensiement etc… J’ai senti énormément d’émotion et de difficulté quand il s’agissait de licensier une personne de son laboratoire. Je pense que plus que dans une entreprise, les membres d’un même laboratoire sont une équipe, les personnes sont en général très humaines. Cela est un atout mais je pense que cela rend la gestion du groupe plus délicate. Il n’est pas évident de forcer une personne à bosser dans un laboratoire et les chercheurs n’ont pas en général comme première vocation d’être des leaders.
Je relèverai enfin une remarque d’un de leurs amis architectes qui décrit Singapour comme une ville qui tourne le dos à son rivage. Et c’est vrai ! On voit très peu la mer à Singapour. Excepté à Sentosa et sur East Coast, rien n’est fait pour aménager le littoral. Les condominiums ne sont pas construits sur la plage, les HDB encore moins. Et pourtant son port et le littoral sont les principales responsable de la réussite de l’île.
Cela m’a confirmé dans l’idée qu’être chercheur est un moyen fabuleux pour voyager dans le monde entier. Pour découvrir d’autres pays, échanger avec tout le monde. Il y a bien sûr les séminaires, les conférences, mais aussi les échanges d’étudiants, les projets en parallèle dans différents pays… Nous avons donc eu le droit au récit romancé d’épopées en Amérique du Sud, en Russie, et même le détail de la lutte entre JP et un macaque sud africain. Le bougre étant assez agile pour aller chercher les lunettes du boss et, dans un combat d’intimidation, les plier en 8 en regardant la tête haute Jean-Pierre désemparé devant tant de cruauté. Cela a changé la vision du monde de mon cher professeur, qui en a conclu que la méchanceté n’était pas le propre de l’homme.
Nous avons également pu apprécier leur vision d’un laboratoire et du management. Comment gérer le recrutement, comment gérer un licensiement etc… J’ai senti énormément d’émotion et de difficulté quand il s’agissait de licensier une personne de son laboratoire. Je pense que plus que dans une entreprise, les membres d’un même laboratoire sont une équipe, les personnes sont en général très humaines. Cela est un atout mais je pense que cela rend la gestion du groupe plus délicate. Il n’est pas évident de forcer une personne à bosser dans un laboratoire et les chercheurs n’ont pas en général comme première vocation d’être des leaders.
Je relèverai enfin une remarque d’un de leurs amis architectes qui décrit Singapour comme une ville qui tourne le dos à son rivage. Et c’est vrai ! On voit très peu la mer à Singapour. Excepté à Sentosa et sur East Coast, rien n’est fait pour aménager le littoral. Les condominiums ne sont pas construits sur la plage, les HDB encore moins. Et pourtant son port et le littoral sont les principales responsable de la réussite de l’île.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire